Nous nous l’étions promis… non sans une certaine appréhension. Finalement, nous l’avons fait : monter jusqu’au cratère du Vésuve, pour voir de plus près l’origine de la catastrophe.Ce ne fut pas une mince affaire. Car le Vésuve se mérite. Après notre fameux train bondé et surchauffé, il a fallu prendre un bus pour rejoindre le parc national du Vésuve. Là, embarquement dans une jeep 4 x 4 « écologique » (nous annonce-t-on, hum, hum…), bref, qui nous dépose à 200 mètres du sommet. De là, il faut crapahuter à pied le long d’un chemin de lave tracé en lacets. Trois check-points jalonnent le parcours, proposant boissons et en-cas ainsi qu’une multitude de ces objets qu’on achète de bon coeur, mais qui une fois à la maison, ne ressemblentd plus à rien.
Là haut, le spectacle est monumental : 400 mètres de diamètre, 300 mètres de profondeur. On ressent la puissance de l’explosion du volcan à travers les fractures apparaissant dans les strates. Et puis les fumerolles qui s’échappent à différents endroits… synonymes d’une certaine activité. Tout se passe en-dessous. Car la lave se trouve à une dizaine de kilomètres sous nos pieds. En effet, s’il n’est actuellement plus en éruption, le Vésuve reste en activité : les secousses telluriques sont importantes (plus de 700 par an) et les fumerolles continuent à relâcher des gaz. Il est donc sous surveillance constante. Quand on pense que 4 millions de personnes vivent autour du volcan, dont 600 000 personnes en zone rouge ! Ca fait un peu flipper !
Demain, nous retournons à Pompéi… histoire de terminer la visite. Au programme, l’amphithéâtre où nous pourrons voir les moulages des corps retrouvés. Pour la petite histoire, ils en ont découvert plus de 1 000 pendant les fouilles.
La suite demain soir…